(polly&finnick's place) ⊰ YOU'VE GOTTEN INTO MY BLOODSTREAM. (R)

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Words can relay nice
They can cut you open
And the silence surrounds you and haunts you.

Polly ignorait comment elle avait fait pour en arriver là. Dans une telle situation. Avoir un bébé, ce n'était pas dans ses plans, pas tout de suite. Elle était censée avoir le temps de réfléchir à ça. Ca devait être leur décision à tous les deux, à Finnick et elle. Pas un accident, pas un imprévu. Ils n'étaient pas prêts, elle ne l'était pas. Comment pouvait-elle élever un bébé alors qu'elle n'arrivait même pas à choisir une date pour le mariage ? Tout allait trop vite, et elle avait un train de retard. Elle était perdue. Dans ces moments-là, quand ça n'allait pas, elle savait qu'elle pouvait compter sur Finnick. Il n'était pas seulement son fiancé, il était avant tout et surtout son meilleur ami. Elle lui disait tout, il la connaissait par coeur. Mais elle n'avait rien dit à propos de la grossesse, alors elle ne pouvait pas se reposer sur ses épaules. Elle devait gérer tout cela par elle-même. Elle était la seule au courant, la seule qui pouvait gérer... Enfin, son père était au courant, mais cela ne comptait pas. Elle ne voulait pas de son aide, et elle ne voulait pas qu'il approche son enfant. Elle savait qu'elle devait tout dire à Finnick. Il méritait d'être au courant. Alors elle s'était mise aux fourneaux. C'était son habitude, quand elle allait mal ou qu'elle avait quelque chose qui la tracassait. Elle cuisinait et pendant un instant, son esprit était ailleurs, concentré sur les gestes qu'elle faisait. Elle n'avait pas le temps de s'apitoyer sur son sort. Elle avait décidé de cuisiner des lasagnes, son plat préféré, et sûrement celui qu'elle faisait le mieux. En tous cas, elle savait que Finnick adorait ce plat lorsqu'elle le cuisinait. Elle n'était pas encore sûre que c'était le bon moment de lui dire, mais plus elle attendait, plus le malaise s'installait entre eux. Elle le sentait déjà, et elle n'aimait pas ça. Finnick et Polly avait toujours été en parfaite harmonie, mais ces derniers temps, elle avait installé une certaine distance entre eux. Non pas qu'elle le voulait. Etre loin de lui, ce n'était pas bon pour elle, elle se sentait toujours mal, comme si elle n'était pas elle-même. Il fallait qu'elle remédie à cela. C'est quelques minutes plus tard que le bruit de la serrure retentit dans l'appartement. Finnick rentrait à la maison. La belle blonde avait fini de tout préparer, mais la cuisson était loin d'être achevée. Le jeune homme posa ses affaires et se dirigea vers la cuisine, où il sentit la bonne odeur. « Devine ce que je t'ai préparé. » dit-elle dans un sourire avant de se retourner vers son homme et de poser délicatement ses lèvres sur les siennes.

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t'es belle quand tu te trompes, t'es belle quand tu t'entete,
t'es belle je m'en rends compte même quand t'as l'air bête.

C’était compliqué de tenir la routine ces deniers temps, non pas que les choses allaient de travers entre lui et le reste du monde, mais il sentait que quelque chose perturbait Polly. Ah la la sacré Polly Pocket songea-t-il en pensant à sa personne. Ils étaient tous deux si différents et tellement complice qu’il savait que lorsqu’elle était dans cet état il valait mieux laisser les choses coulaient en attendant que ces dernières se tassent avant qu’elle ne vienne le trouver pour lui en parler. Lorsqu’il ferma les locaux du cabinet d’architecture, il se rendit compte qu’il était plutôt que prévu, tant mieux avec un peu de chance il pourrait passer la soirée avec la jolie blonde et en profiter pour parler. Ces derniers jours, il était devenu très compliqué pour placer un moment entre eux que cela soit de son coté où les projets coulés à flots ou encore du coté de la jeune femme où ses conférences de jeune auteure ne cessaient de pleuvoir comme un temps de canard en foire. Pour autant, il appréciait de la voir s’épanouir, mais ce qu’il admirait surtout chez elle c’était sa manière de se tenir lorsqu’elle écrivait ou encore la façon qu’elle avait de venir l’enquiquiner lorsqu’elle avait besoin de réconfort. Leur couple semblait sur le bon chemin et l’engagement qu’ils avaient pris l’un envers l’autre devait se faire doucement mais certainement. Le brun ne voulait surtout pas la brusquer sur la situation car lui aussi tenait à consolider les choses quand bien même ils se faisaient mutuellement confiance. Il devait être aux alentours de dix-huit heures trente lorsqu’il s’engagea dans l’allez où se trouvait le grand appartement qu’ils louaient. Staten Island était certes plus loin de la ville et de leurs boulots respectifs mais au moins il avait le recule de la petite ville et de son capharnaüm quotidien. Finnick monta les marches jusqu’au deuxième étage, y glissa la clé dans la serrure et entra dans le logement tout en laissant ses affaires dans l’entrée et s’aventura un peu plus en direction de la cuisine. Ce terme amena tout de suite l’odeur de son mets favoris à sa voir : les lasagnes. Plat typique mais dont l’art culinaire de Polly se révélait être un délice pour le palet mais aussi un régale pour les yeux. La belle blonde s’approcha de lui en répliquant d’un air malicieux. « Devine ce que je t’ai préparé. ». Il fronça tout naturellement les sourcils avant de déposer tendre ses lèvres sur celle de sa compagne. Il esquissa un sourire amusé tout en répondant. « Sans aucune hésitation des lasagnes. ». Il accompagne ses propos d’un sourire supplémentaire puis croiser les bras sur son torse. Il était rare que la Crowley se mette aux fourneaux, enfin la plupart du temps lorsqu’elle s’y mettait il y avait toujours une raison. Il la connaissait trop bien pour se tromper, mais part prudence il préférait ne pas trop se lancer. Il regarda Polly ranger quelques ustensiles de vaisselles, puis d’un ton doux et malicieux. « Et si tu me disais un peu ce qui pourrait te tracassait ma belle. J’ai l’impression que depuis quelques semaines quelque chose ne tracasse … Et a mon avis la mise en forme des fourneaux n’est pas présente pour rien même si c’est un délice de les manger. ». Il se laissa glisser sur l’un tabouret en bois du comptoir de la cuisine et pris tendrement la main de Polly dans la sienne. Elle était emplit d’une chaleur qu’il lui avait toujours connue, mais ce qu’il désirait surtout qu’elle lui parle afin de ne porter ce fardeau ou un problème en solitaire.

» POLLY POCKET ⊰ I'm no superwoman.
» (F) DIANE KRUGER ▶ heaven must be a place on earth with you.