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+4Nora Carmichael Erin Applegate Cora Mayfleet Grey Newman 8 participants | Auteur | Message |
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Grey Newman
▲ posts : 31
∞ a drop in the ocean. ▲ âge: 28 ans ▲ you feel hopeless:
| Sujet: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 9:48 | |
| « Grey Harrison Newman »" CREDITS GO TO - tumblr " Âge - 28 ans Date et lieu de naissance - le 12 mai 1983 à Plymouth, Royaume-Uni Occupation - night auditor Statut - single Groupe - employees ○the rust and the rain are sins. « Don’t shit where you eat » est un dicton qu’il affectionne particulièrement. Encore faut-il le mettre en pratique. Il a manqué de peu un trophée à Wimbledon (à la Wii) Extrêmement curieux, il a toujours rêvé de devenir détecteur privé, à la Sherlock Holmes, mais sa flemmardise l’empêche de mettre ce projet sur pied. Sans parler des nouvelles technologies qu’il ne maîtrise pas, ce qui rendrait la tâche assez difficile… Il se contente d’imaginer les doubles vies de ses clients, à la place. Son père lui ayant laissé une belle fortune à son décès, Grey est propriétaire d’un appartement à Lincoln Square, à deux pas de Central Park, avec vue sur l’Hudson River et à 6 minutes en taxi du Ritz-Carlton. Cliché, oui, mais il le vit bien. Il prend des cours de cuisine, pour le fun, espérant un jour faire équipe avec des rousses flamboyantes toutes droit sorties d’un film de Clint Eastwood. Pour l’instant, c’est un échec. C’est aussi un prétexte pour faire vivre sa cuisine spacieuse, lumineuse et bourrée de fonctionnalités, dont il n’utilise que le micro-ondes. Il a commencé sa "carrière" au Ritz de Londres en tant que simple serveur. Petit à petit, on l’a formé au poste de réceptionniste jusqu’à ce qu’il se rende compte que les horaires de nuits convenaient tout à fait à son rythme de vie. 23h-6h30. Cinq ou six jours par semaine, week-ends inclus. Autant vous dire que vous n’avez pas intérêt à le réveiller avant 14h, même si quelqu’un est mort, même s’il y a un incendie dans l’immeuble, même si deux tours se font encore percuter par des avions. Après une rupture un plus douloureuse qu’il n’aurait voulu se l’avouer, l’air de Londres était devenu insupportable : il a décidé de demander une mutation au sein du groupe Ritz-Carlton et a accepté le premier poste qu’on lui a offert, en Floride. Deux ans plus tard il partait aux Bahamas, et à nouveau deux ans plus tard il s’installait à New York, réalisant un rêve de gamin et retrouvant du même coup son cousin préféré, Malone. Tout le monde aime un accent anglais. N’est-ce pas ? Il n’a pas son permis. Ce qui ne l’empêche pas de conduire de temps à autre… Il n’a aucun mal à jeter son argent par les fenêtres. Il ne voit pas non plus l’intérêt de l’entasser dans un coffre en banque. Il "soutient l’économie", voilà tout. Pour que ses relations se barrent en sucette, il ne suffit que de 2 variantes : son boulot ou sa mère. Mrs Welbeck (qui s’est remariée) est du genre envahissante avec les copines de son petit dernier... Ou est-ce parce qu’il se comporte comme un éternel adolescent de quinze ans ? ○love will never ever be lost on me. Pseudo / prénom - naphtaline Âge - 20 ans Comment avez vous connu le forum ? - via Bazzart Cassdédis, commentaires - je rêvais d'un rpg centré sur un hôtel, moi qui suis dans le milieu Avatar - Matthew Goode
Dernière édition par Grey Newman le Ven 24 Fév - 23:56, édité 11 fois | |
| | | Grey Newman
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 9:49 | |
| •song of the mystery.
Relax, said the night man, we are programmed to receive You can check out any time you like, but you can never leave
136 # Up ahead in the distance, I saw a shimmering light My head grew heavy and my sight grew dim Tout avait commencé dans une salle de restaurant. Non, dans une cuisine. Tout avait commencé quand le vieux Arnie, soufflant et pestant derrière son passe plein à craquer, lui avait demandé de l’aide. Barbara était sous sa couette, fiévreuse, Kerr mélangeait toutes les tables et Janelle avait déjà cassé deux verres à force de vouloir débarrasser plus vite que l’éclair. Ils étaient à la bourre. Mr Welbeck aurait très certainement envie de les égorger quand il l’apprendrait – et soyez-en sûrs, il l’apprendrait – mais ils n’avaient pas le choix. Le petit était leur dernière solution s’ils tenaient à finir le service avant cinq heures de l’après-midi. « Table dix-sept, les fruits de mer pour les deux grands-mères et la salade pour… - Et la salade pour le grincheux, je sais, Janelle. - Comment tu sais ça ? - Il est là tout les midis et il bouffe toujours la même salade, sauf le vendredi. Le vendredi, c’est pavé de bœuf. »Grey a douze ans et s’éloigne avec un petit sourire. Il connait le menu et ses variations par cœur ainsi que le plan de salle et la clientèle un peu trop régulière qui a fait de la brasserie son QG du midi. Il connait aussi les piliers de bar du soir, l’heure à laquelle le poissonnier vient livrer sa marchandise, qui récolte le plus de pourboires (Barbara, dont le cul mettrait un rue en sens unique) et qui s’envoie plusieurs rasades de whisky avant de débuter son service (Arnie, ce pochtron). Le propriétaire, qui n’est autre que son beau-père, refuse de l’embaucher en extra, jugeant que le travail du serveur est aussi reluisant que celui d’un éboueur. C’est pour son bien, lui dit-il. Tu n’as quand même pas envie de foutre ça sur ton CV plus tard ? Sauf que Grey s’amuse pas mal, dans cette salle de restaurant blindée. Il connait les trois-quarts des gens qu’il sert, pousse les lourdes portes des cuisines avec quatre assiettes dans les bras, ne renverse rien, vend une dizaine de desserts à des mamans au régime et un pousse-café pour le grincheux de la table dix-sept, qui s’étouffe avec. Ils en rient au début, « ça sent le sapin, dites ! », « hey, il va pas nous claquer entre les doigts quand même ? », « merde, appelez une ambulance ! ». Et devant ce papy en train de s’étouffer avec sa liqueur, au milieu de la cohue et des commandes qui arrivent encore, Grey, douze ans, se rend compte qu’il n’a jamais été aussi heureux. 444 #There she stood in the doorway, I heard the mission bell And I was thinking to myself, this could be heaven or this could be hell« T’as besoin de trois valises pour partir un week-end, toi ? - Non, j’ai besoin de trois valises pour me barrer d’ici. »Il se tord le cou pour l’apercevoir par-dessus le canapé, un sourire goguenard accroché aux lèvres, se retenant presque de la féliciter pour la blague. « Ok, tu pars… mais tu reviens quand ? »Ça fait trois ans que ça dure. Elle part, puis elle revient. Ils finissent toujours par se réconcilier d’une manière ou d’une autre. Le sujet de conversation, un peu épineux au départ, est devenu une blague pour lui. Mais par pour elle, visiblement. Elle a déjà enfilé son manteau, cherche les clés qu’elle va déposer sur la commode de l’entrée et lui balance un regard noir. « Je reviendrais plus. - Yeah right. »Il se lève de son canapé, vient lui planter une rapide baiser sur les lèvres et s’apprête à lui ouvrir la porte. Elle, hallucine. « Je me casse, Grey. Vraiment. - Quand est-ce qu’on se voit ? - Tu le fais exprès ? - Quoi ? Je te laisse de l’espace, comme tu voulais, pour que tu puisses écrire et… C’est toujours ce que tu veux, non ? »Elle soupire, exaspérée. Bien sûr que non, ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle voudrait qu’il la retienne en se traînant à quatre pattes s’il le faut, qu’il lui coure après jusque dans la gare de Waterloo comme dans les films, pas qu’il reste planté là en souriant vaguement, baillant parce qu’il vient de se réveiller de sa sieste, la chemise froissée et pensant à ce qu’il aimerait grignoter pour le goûter. Elle le connaît, là il essaye de se souvenir du contenu du frigo tout en se demandant si le Ritz sera rempli, cette nuit, s’il aura du boulot ou bien s’il pourra somnoler dans son fauteuil en sifflant Bobby McFerrin. Elle, c’est juste un bonus. Un truc pas désagréable à regarder qui lui fait la cuisine, la vaisselle et repasse ses putains de chemises. Une Maman à domicile, vendue en accessoire avec l’appartement. Elle l’aime bien, non, elle l’aime tout court (sinon pourquoi serait-elle revenue à chaque fois qu’il lui faisait les yeux doux ?) mais faut arrêter de la prendre pour une conne. Le gentleman anglais est un mythe, tout le monde le sait. « C’est ça, c’est toujours ce que je veux. »Elle empile ses trois valises et ouvre la porte, tombant nez à nez avec Alice, son ex-future-belle-sœur, et le petit Cole, deux ans et demi, qui la regarde avec des grands yeux. Elle court presque pour attraper l’ascenseur et avant que les portes ne se referment, entend sa petite voix fluette : « Pourquoi elle pleure, Tata ? »Puis se laisse aspirer quatre étages plus bas. - Elle t’a encore fait le coup de l’artiste torturée ? (Ça, c’est Alice) - Je… n’ai… rien compris à ce qui vient de se passer. Mais entrez, entrez, wahou, super tes chaussures Spiderman Cole… »Il jette un dernier coup d’œil dans le couloir, au cas où... mais rien n’a bougé, alors sa porte se referme. 27 #Then she lit up a candle and she showed me the way Ses talons s’enfoncent dans la moquette. Elle perd un peu l’équilibre mais se retient de justesse au bras de Grey tout en rejetant ses cheveux en arrière, façon l’Oréal. Elle est une pub à elle toute seule. Et c’est loin d’être repoussant. Leurs chuchotements résonnent dans le couloir comme dans une cathédrale pendant qu’ils essayent d’atteindre la porte d’entrée. Elle s’appelle Tamara, a des origines extraordinaires (latino, amérindiennes, portoricaines, philippines… il a oublié le reste) et un sourire qui en dit très long. Elle s’accroche à sa chemise pendant qu’il fouille ses poches à la recherche de clés, une main dans son manteau à lui et l’autre explorant les dessous de sa jupe à elle. Un exercice de coordination qui s’avère être le plus compliqué de sa vie. Son souffle chaud (et chargé en margaritas) lui chatouille le cou pendant que son bassin se presse contre le sien. Tous leurs espoirs sont réunis en un seul objectif : trouver ces foutues clés. Puis Tamara s’appuie sans faire exprès sur la poignée et… Et la porte s’ouvre toute seule, comme dans un rêve. Ils pouffent de rire en même temps (« Une porte qui s’ouvre toute seule ! Waaaaw… ») et s’engouffrent dans l’entrée sans se poser de questions, en laissant tomber manteaux, chaussures, clés qu’il vient de retrouver, ceinture, chem… Wow, non, pas la chemise. Ce n’est qu’au milieu du salon qu’ils réalisent que la lumière est allumée et que quelque chose sur le canapé est en train de se réveiller. « … Elliott ? Qu’est-ce que tu fais là ? Et… comment t’as réussi à entrer ? »Le dénommé Elliott s’étire, repousse le plaid dans lequel il s’était enroulé et cligne plusieurs fois des yeux en apercevant son frère à moitié désapé. Et en charmante compagnie, en plus. Inutile de lui faire un dessin, il comprend très vite le avant et après, qu’il vient tout juste de crasher. « Tu m’as donné ton double de clés, tu te souviens ? »Elliott est de passage à New York ce mois-ci et vient dormir à Lincoln Square quand ça l’arrange, quand sa maîtresse de secrétaire le boude et lui refuse l’entrée de sa chambre d’hôtel. Son hôtel, en passant. Le Ritz-Carlton. Rien ne le dégoûte davantage que de voir son frère traverser le hall de l’hôtel en pleine nuit, les cheveux ébouriffés et des traces de rouge à lèvres dans le cou pendant que sa femme et ses gosses l’attendent en Angleterre. Et pourtant il lui a donné un double de ses clés, il y a quelques jours, devant ses yeux de chien battu. Ça ne va pas fort à la maison, Celia lui a dit que… son patron lui a dit que… et il s’était lancé dans un speech infernal dont il rajoutait des détails chaque jour, toujours au mauvais moment, toujours quand Grey poussait la porte d’entrée. Et c’est ce qu’il s’apprête à faire, à nouveau, on peut le deviner à ses yeux qui balayent le salon à la recherche d’un bon whisky. Il peut donc oublier Tamara. Putain. Il se tourne vers elle à contrecœur, admire une dernière fois sa peau de miel pendant qu’il la pousse dans l’entrée. « Attends, laisse-moi te donner de quoi payer le taxi… »Elle sourit, un peu dans les vapes, flattée par ce qu’elle imagine être sa galanterie d’anglais. Grey fouille ses poches à la recherche d’un billet et se souvient qu’il a tout laissé en pourboire à leur premier taxi, celui qui les a amenés jusqu’ici. Il lui rend son sourire, déjà prêt à fermer la porte. « Oops. »259 # - NYCMirrors on the ceiling, the pink champagne on ice And she said we are all just prisoners here, of our own deviceIl est trois heures du matin. Les ordinateurs ronronnent et les derniers clients du bar s’avancent vers les ascenseurs, l’air profondément blasé. Ils dorment dans une chambre à $700 la nuit, se sont enfilés des cocktails hors de prix depuis six heures du soir et gagnent un salaire à sept chiffres tous les ans mais la vie est décidément bien trop dure pour eux. Ils vont vider le minibar de leur chambre avant de dormir et ne remarqueront même pas que la musique d’ambiance du couloir a nettement augmenté. Oui, vérifier la caisse tout en augmentant le volume est devenu une habitude. Et c’est en back office que le bouton se trouve, autrement dit, dans le territoire de Grey, une fois la nuit venue. « Last thing I remembeeeer, I was running for the dooooor, I had to find the passage back to the place I was befoooo-ore. Relax, said the night man, we are programmed to receive… You can check out any time you like, but you can never leaaaave! Tonlonlontiiiin tintintin tinlintintintinlintintintalalaaaain tinlinlinlinlinlinlin tinlin…»Pour ceux qui n’auraient pas reconnu, oui, il est bel et bien en train de chanter le solo de guitare d’Hotel California. Il le mime, même. Et ce n’est que cinq secondes avant la fin qu’il remarque un type, attendant devant un ascenseur ouvert, qui le regarde bouche bée. Grey lui fait un grand sourire et lui souhaite une bonne nuit avant de revenir à sa caisse (non sans mimer les derniers accords). Le bonhomme reviendra sûrement se plaindre à la réception le lendemain matin (« Il est taré, le gars qu’est ici la nuit ! ») et la chef de réception fera semblant de mener son enquête, mais Grey niera en bloc, montrera la note de bar titanesque de ce pauvre type et tout rentrera dans l’ordre. Il pourra continuer à truquer les playlists de l’hôtel et passer ses favorites la nuit, à fond, puisque de toute façon il n’y a quasiment que lui pour les entendre. Lui et les quelques employés qui restent jusqu’à la fermeture du bar et qui viennent d’ailleurs tout juste d’éteindre les lumières, se dirigeant vers la sortie en traînant leurs pieds en compote. Ils s’échangent des sourires, deux-trois piques pour la route, puis une autre serveuse sort des vestiaires et les rejoint, enlevant l’élastique qui retenait ses cheveux d’une main experte. Effet garanti. « Bonne nuit… » Le regard de Tamara traîne quelques secondes de trop dans sa direction, distillant des millions de sous-entendus dans ces deux mots à la base totalement innocents. Don’t shit where you eat, man. C’est ce qu’il se répète pendant que le disque saute et qu’il se penche par-dessus le comptoir de réception, profitant pleinement de la vue avant que le petit groupe ne disparaisse dans un taxi.
Dernière édition par Grey Newman le Sam 25 Fév - 10:37, édité 15 fois | |
| | | Cora Mayfleet
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 9:52 | |
| AYAYAYAYA MATTHEW Ca fait trop longtemps que je l'ai pas vu sur un rpg. Bienvenue. | |
| | | Erin Applegate ~ Heaving heart is full of pain.
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 9:53 | |
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| | | Cora Mayfleet
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 9:58 | |
| A single man, Match Point et Watchmen. | |
| | | Nora Carmichael
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 9:59 | |
| Bienvenue | |
| | | Aaron Jefferson
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 10:14 | |
| Bienvenue | |
| | | Niel Sidright NS ~ on the darker side, young in the light and chances get lost.
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∞ a drop in the ocean. ▲ âge: 23. ▲ you feel hopeless:
| | | | Erin Applegate ~ Heaving heart is full of pain.
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∞ a drop in the ocean. ▲ âge: vingt-six ans. ▲ you feel hopeless:
| | | | Grey Newman
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∞ a drop in the ocean. ▲ âge: 28 ans ▲ you feel hopeless:
| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 10:28 | |
| et Imagine Me & You aussi, où il joue (encore) un cocu gnah, merci | |
| | | Cora Mayfleet
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| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 10:31 | |
| Ah mais ouais je l'ai vu en plus avec Piper Perabo | |
| | | Grey Newman
▲ posts : 31
∞ a drop in the ocean. ▲ âge: 28 ans ▲ you feel hopeless:
| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Mar 21 Fév - 10:35 | |
| Ouais, et Lena Headey de Game of Thrones | |
| | | Ivy Reynolds
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| | | | Graham Elwin
▲ posts : 62 localisation : avec ma bouteille de whisky.
| | | | Erin Applegate ~ Heaving heart is full of pain.
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∞ a drop in the ocean. ▲ âge: vingt-six ans. ▲ you feel hopeless:
| | | | Grey Newman
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∞ a drop in the ocean. ▲ âge: 28 ans ▲ you feel hopeless:
| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Sam 25 Fév - 8:46 | |
| il me reste juste un paragraphe minuscule que je termine ce soir (merci, Ivy et Graham ) | |
| | | Erin Applegate ~ Heaving heart is full of pain.
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∞ a drop in the ocean. ▲ âge: vingt-six ans. ▲ you feel hopeless:
| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave Sam 25 Fév - 12:58 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: you can check out any time you like, but you can never leave | |
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| | | | you can check out any time you like, but you can never leave | |
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