(M) HUNTER PARRISH ▲ Let's pretend we are madly in love.

△ Il a entre 21 et 24 ans.
△ Son a abandonné sa famille avant même la naissance de Cole. C'est donc sa mère, seule, qui l'a élevée.
△ La mère de Cole travaille pour les Wellington depuis toujours, de ce fait Karen et lui on grandit ensemble.
△ Il tient énormément à ses études mais il a souvent des problèmes d'argents à cause de cela. C'est d'ailleurs ce qui la poussé à accepter l'offre de Karen.
△ Quand ils étaient enfants Karen se montrait assez méchante avec Cole, c'est pour ça qu'il la déteste.
△ Il prend un malin plaisir à torturer la jeune Wellington à présent et surtout à la faire chanter car il aurait découvert quelques trucs croustillant sur l'héritière.
△ Il vit au Ritz-Carlton avec Karen (pour soit-disant ajouter de la crédibilité à leur histoire)
△ Même si officieusement leur couple n'est pas réel il se montre inexplicablement possessif avec Karen.

Après vingt minutes j'étais plus beurrée qu'un petit lu. Le nez dans mon verre je n'avais pas remarqué que la personne assise à mes côtés me fixait avec un air amusé. « Je t'offre un verre ? » C'était plus fort que moi, son arrogance m'énervait et de ce fait le contenu de mon verre s'écrasa sur son visage. Il m'avait cherché, il le fait tout le temps. « Je prends ça pour un oui. Un autre verre pour la jeune fille. » J'aurais bien voulu lui balancer une remarque mordante mais j'étais bien trop soûl pour trouver de l'inspiration. Et j'étais aussi trop soûl pour tenir ma langue et je me retrouvais à déballer tout ce qu'il s'était passé plus tôt dans la soirée à la personne qui m'énervait le plus au monde. « Si tu dis : « je te l'avais dit. » je t'arrache la tête avec mes dents. » Évidemment, ma crédibilité était inexistence, qui pourrait croire qu'une petite blonde qui tient à peine debout puisse arracher la tête d'un grand gaillard comme lui. Cependant, je savais taper là où ça fait mal et lui et moi savions que je n'aurais aucune hésitation à le faire. « Je les déteste. Tous les deux. » Les mots sortaient malgré moi, si j'avais été dans mon état normal je ne me serais jamais confiée à lui. « Ça se comprend. Mais vois le bon côté des choses maintenant tu pourras aussi réclamer de l'argent à maman. » Sans se défaire de son sourie il m'aida à regagner ma chambre où mes parents n'étaient plus. « Faut que je trouve un moyen de les faire chier, genre vraiment. Un truc qui pourrait les humilier. » Il me lâche sur le canapé sans aucune délicatesse et fonça vers le mini-bar pour se servir. « Dans le genre pourrie-gâtée on ne peut pas faire pire. Tes parents vont seulement divorcer ils n'ont pas assassiné quelqu'un. C'est quelque chose qui arrive tous les jours. » « La ferme, de toute façon qu'est-ce que tu sais de ma situation ? Ton père n'a même pas attendu que tu sois né pour se barrer avec une autre. » L'envie de me gifler me démangeait. Je n'avais pas le droit d'être aussi cruelle, soûle ou pas. Je devenais une sale peste en sa présence et me transformais en garce lorsque je buvais. C'était en grande partie pour ça que je ne supportais pas Cole, depuis qu'on était petit il faisait sortir le pire en moi. Je lui ai fait des crasses pas possible quand on était enfants et je continue aujourd'hui encore. En fait j'ai grandi en le torturant, sa mère travaillait pour nous et emmenait souvent Cole au travail et moi je prenais un malin plaisir à l'humilier sans jamais ressentir aucun remord. Cependantjamais je n'avais osé m'attaquer à la situation familiale et je regrettais de l'avoir fait ce soir-là. Le visage fermé il s'apprêtait à quitter la pièce lorsque je le retins par la manche. « Sors avec moi. » Incrédulité pouvait se lire sur son visage et si je n'avais pas été aussi sérieuse j'en aurais ri. « Quoi ? Bon sang mais c'est quoi encore cette connerie ? » « Je suis sérieuse, sors avec moi. Je ne te demande pas de tomber amoureux de moi mais seulement de sortir avec moi, enfin faire semblant je veux dire. Je sais que ça rendrait mes parents malades. » Sortir avec un employé ou le fil d'un employé de maison était vraiment le genre de choses qui pouvait mettre mes géniteurs hors d'eux. Pour eux il y avait d'un côté les riches et de l'autre les pauvres, deux mondes très différents qu'il ne fallait pas mélanger. De plus je sais qu'ils ont toujours déteste Cole. J'ignore pourquoi cependant mais le fait est qu'ils ne le portent pas dans leurs coeurs. « Non, je suis passé fou pour accepter et pas seulement parce que tu es saoule. » « S'il te plaît. Je te payerais si tu veux, je sais qu'il te faut de l'argent pour tes études et de l'argent j'en ai plus qu'il ne m'en faut. S'il te plaît accepte. » Supplier un garçon pour qu'il sorte avec vous est plutôt pathétique mais j'étais déterminée. Je ne voulais pas seulement contrarier mes parents, je voulais aussi contrarier ceux qui m'entouraient, tous autant qu'ils étaient. « On en reparle demain matin quand tu auras les idées plus claires. » Le lendemain j'étais toujours aussi déterminée et mon argument concernant ses études avaient eu l'effet escompté. Cependant je n'imaginais pas que mon plan « si génial » allait se retourner contre moi.