Sujet: △ i was caught between, the weight of everything i couldn’t say. Mar 21 Fév - 6:54
« maureen ruiswyck. » " CREDITS GO TO - A-HEARD.TUMBLR "
Âge - Vingt-cinq ans. Date et lieu de naissance - Le 12 mars, à Limerick en Irlande. Occupation - Cuisinière. Statut - En couple. Groupe - Employees.
○the rust and the rain are sins.
△ Maureen n'a pas vraiment eu la vie qu'elle aurait aimé avoir. Sa relation avec ses parents était plus que tendu, la poussant à éviter le domaine familial. D'une famille modeste, elle s'est battue pour arriver en tant que cuisinière au Ritz-Carlton. △ Après avoir fait des études pour devenir cuisinière, un de ses professeurs était tellement impressionné par le sérieux et la passion de la jeune fille que c'est grâce à lui qu'elle fait à présent partie des employés du Ritz-Carlton. △ Maureen a eu beaucoup de mal à se faire une place dans le milieu de la cuisine, un milieu essentiellement masculin. △ Même si son apparence lui donne l'air d'être douce et fragile, la jeune femme a une personnalité particulièrement vive. Le genre de personnes qu'il vaut mieux avoir dans ses amis, plutôt que dans ses ennemis. Elle a un révolver à la place de la langue comme certains peuvent le dire. Son caractère bien trempé a fait que les gens, et surtout les hommes, la respectent. Mais il ne faut pas lui jeter la pierre, c'est une jeune femme très agréable, et gentille... quand elle le veut. △ Elle n'a plus aucun contact avec ses parents. Maureen sait juste que son père continue ses conneries en collectionnant les huissiers et que sa mère continue son petit train-train quotidien. △ Si Maureen donne l'impression d'avoir une forte personnalité, en revanche, il en est tout autre quand il s'agit d'amour. La jeune femme a un vrai cœur d'artichaut, elle le cache juste très bien. Elle a eu beaucoup d'amourette, mais un seul véritable amour avec qui elle est depuis deux ans maintenant. △ Son meilleur ami : Sammy, un bichon maltais qu'elle possède depuis quelques mois. △ Depuis qu'elle travaille au sein du Ritz-Carlton, Maureen a pris la mauvaise habitude de fumer, une habitude qui lui vient du stress qu'elle accumule chaque jour. La nicotine est le seul moyen qu'elle a trouvé pour s'éviter de tuer quelqu'un. △ Maureen chante affreusement faux, mais cela ne l'empêche pas de chanter où elle le peut : dans sa voiture, sous sa douche, etc. △ Si certains sont accros au chocolat, elle, elle est accro aux bonbons.
○love will never ever be lost on me.
Pseudo / prénom - cherryblossom/Audrey Âge - Vingt ans. Comment avez vous connu le forum ? - Via Bazzart. Cassdédis, commentaires - Avatar - Amber Heard.
Dernière édition par Maureen Ruiswyck le Mar 21 Fév - 9:41, édité 11 fois
Sujet: Re: △ i was caught between, the weight of everything i couldn’t say. Mar 21 Fév - 6:54
•song of the mystery.
CAUGHT IN THE MIDDLE OF THIS DYSFUNCTION.
« Hé bien, si t’es pas contente, t’as qu’à te casser d’ici. » Je venais de claquer la porte de ma chambre, après les paroles de ma mère, rapidement suivi par le soupir d’exaspération de mon père. C’était une bataille perpétuelle entre ma mère et moi, tandis que mon père faisait l’arbitre en comptant les points. En vérité, je me fichais bien de ce qu’elle pouvait me dire, ou penser de moi. Ca faisait bien longtemps que je n’écoutais plus ses remarques assassines, parce qu’elle attendait juste la réponse de ma part qui nous pousserait à entrer dans une continuelle guerre. Alors que je m’écroulais sur mon lit, après une longue journée de cours, ma mère ne semblait pas en avoir fini avec moi. « Et te voilà déjà avachis dans ton lit. T’es bien la fille de ton père toi. » Je ne prenais même pas la peine de relever le regard vers elle, faisant comme si elle n’existait pas. « Bah alors, je pensais que tu voulais partir, faire ta grande, et te débrouiller seule. » Je poussais un soupir, l’énervement montait peu à peu en moi, et j’entendais les pas de mon père qui s’approchait de ma chambre. « Laisse la tranquille tu veux. » Mais ma mère restait planter là, à me fixer, par pure provocation. « T’en fais pas, je vais partir, mais compte pas sur moi pour revenir. » Elle ricanait à la suite de mes paroles. « Et puis, qu’est-ce que tu vas faire hein ? T’es bonne à rien. Tu sers à rien. Personne ne veut de toi. Tu devrais te foutre en l’air, tu ferais un cadeau à tout le monde comme ça. » Plus tard, j’avais finis par prendre mes affaires, et partir alors que toute la maison était plongée dans le silence de la nuit. Je n’étais plus jamais revenue, je n’avais plus jamais donné de nouvelles à mes parents. J’avais fait ma vie, sans me soucier une seule seconde de si ils étaient en vie ou non. C’était comme ça chez nous, on ne se souciait pas de notre famille, moins on se voyait, mieux c’était. J’étais restée chez une amie, tout en continuant mes études de cuisine. Après l’obtention de mon diplôme, l’un de mes professeurs m’a donné sur un plateau d’argent une place au sein de la cuisine du Ritz-Carlton. J’y travaille depuis trois ans maintenant. Ce travail me permet de bien gagner ma vie, même si je ne suis pas au même niveau que les clients dont je prépare les assiettes. Ce serait mentir que de dire que j’aime ce lieu, mais quand on doit payer les factures, parfois, il suffit juste de serrer les dents, et d’accepter les caprices de certains.
WE’LL PLAY HIDE AND SEEK TO TURN THIS AROUND, AND ALL I WANT IS THE TASTE THAT YOUR LIPS ALLOW.
« Maureen, la table 7 te demande. » Je regardais le serveur, attendant sagement ma pause, puisque le restaurant du Ritz-Carlton commençait peu à peu à se vider. Je soupirais doucement, avant d’afficher un sourire faussement agréable, m’avançant ainsi jusqu’à la table, avec ce qu’il me servait de chef de cuisine. Je marmonnais un bref bonjour, aux deux hommes qui s’étaient arrêtés de discuter à cause de notre arrivée. En vérité, j’espérais les compliments, aujourd’hui, mon chef m’avait mis en charge du repas, comme pour me tester, comme il le faisait avec tout le monde en réalité, et étant l’une des rares filles dans la cuisine, j’avais tenté de me surpasser. L’homme le plus jeune s’adressait soudainement à moi. « C’est donc vous qui avez fait la salade ? » Je posais mon regard sur la salade intacte qui trônait dans son assiette. C’était un midi, et certaines personnes avaient l’habitude de commander des salades. « Oui, monsieur. » Je continuais à forcer mon sourire. « Votre assaisonnement ne me convient pas. » Je gardais mon sourire, bien qu’un millier d’insultes me traversaient l’esprit à cet instant précis. « Permettez-moi de goûter. » Je m’avançais vers lui, attrapant une fourchette au passage. Le chef, et les deux hommes me regardaient fixement, attendant une quelconque réaction négative de ma part. « Sans vouloir être insolente monsieur, mais pour moi, la salade est parfaitement bien assaisonnée. » L’homme se mit soudainement à rire comme si je venais de lui dire la meilleure blague au monde. « Et je pense qu’elle est totalement ratée. » Mon chef s’avançait alors pour la goûter également, pendant que je me retenais pour arracher les yeux à cet homme qui se pensait bien plus beau et fort qu’il ne l’était vraiment. Face au manque de réaction de mon chef, l’homme rigolait à nouveau. « Même votre chef n’ose rien dire. Êtes-vous sûr d’avoir bien trouvé votre voie mademoiselle ? » Ni une, ni deux, mon faux sourire laissait place à un visage à la limite du colérique. « Monsieur, je connais mon travail, mais si ma salade n’est pas à votre goût, je vous conseille le McDo qui se trouve à deux minutes de l’hôtel. » Mon chef me laissait un regard assassin, tandis que l’homme, d’abord surpris, se reprenait à rire. « Si vous voulez bien m’excuser, j’ai d’autres plats à préparer. » Puis sans attendre une quelconque réaction, j’avais déjà quitté la salle pour rejoindre la cuisine, entendant mon chef s’excusait pour mon comportement. Peu de temps après ça, j’apprenais que grâce à lui, je n’avais pas été renvoyée de mon emploi pour mon manque de réparti. C’était un homme qui travaillait dans les affaires, prenant la tête de l’entreprise de son père, étant un client très apprécié du Ritz-Carlton. Le type d’hommes qui m’insupportent au plus haut point, mais peut-être à cause de mon caractère, ma route croisait sans arrêt la sienne. Impressionné par ma personne, il a longuement fait la cour pour que je lui accorde un seul rendez-vous. Et finalement, peu de temps après cela, il était celui dont je tombais amoureuse, bien que notre relation fût compliquée. J’étais d’une classe modeste, tandis que lui était plus qu’aisé. Je n’appartenais pas à son monde, et lui n’appartenait au mien. De ce fait, notre relation demeurait dans le plus grand secret, sous ma propre demande. Deux ans à vivre dans le secret le plus complet, et pourtant, il devenait indispensable à ma vie. J’étais de celle qui aimait toujours trop rapidement, et c’était pour cela que j’essayais de maintenir des barrières entre lui et moi, en gardant tout ceci secret. J’avais peur du regard des gens, et de ce que cela voudrait dire si notre relation devenait officielle.
Dernière édition par Maureen Ruiswyck le Mar 21 Fév - 11:25, édité 4 fois