▷ SKIN COME OFF.

Âge - Vingt-six ans.
Date et lieu de naissance - Dix-sept février.
Occupation - Comptable.
Statut - Fiancée.
Groupe - Résidents.

elle est maniaque ∞ elle peut facilement passer une journée entière à dépoussiérer des meubles pourtant propres ∞ elle sait réciter l'alphabet à l'envers, et ce, même lorsqu'elle est complètement ivre ∞ elle peut paraître froide et arrogante à première vue ∞ elle a longtemps pensé que son père n'était pas réellement celui qu'il prétendait être ∞ elle est allergique à la carotte ∞ elle ne supporte pas l'odeur des cornichons ∞ elle suit une fois par mois un régime draconien pendant une semaine ∞ elle fait beaucoup d'exercice ∞ elle donne énormément d'importance à son image mais ne se donne, en aucun cas, le droit de juger les autres sur leur physique ∞ elle a appris à jouer du piano à sept ans seulement ∞ elle porte un certain intérêt pour la musique ∞ elle voue un culte à Carla Bruni-Sarkozy ∞ uc

La partie la plus dure est surement celle-ci. C'est ici que vous détaillerez la vie de votre personnage. La présentation est tout à fait libre, carte blanche, n'hésitez pas à mettre de la musique, des images. Pour mieux cerner votre personnage ainsi que son parcours, nous souhaitons que vous fassiez un minimum trente cinq lignes.

Pseudo / prénom - Tina. Âge - Gertrude. Comment avez vous connu le forum ? - Robert. Cassdédis, commentaires - Géraldine. Avatar - Megan Fox.

Citation :

LANDON PIGG ~ THE WAY IT ENDS AND TUMBLR.

►If this is the way it ends. Don't tell me it's meaningless. There'll be no compromise. We fall in we too shall rise. You held me and taught me how. I think I am ready now. If this is the way it ends. This is the way it's meant to be. We will be spilled in blood. And this is the way that they'll remember us.

« Toutes mes condoléances. » Elle adressa un sourire timide à son interlocuteur avant de lui serrer tendrement la main. Ce sourire contrastait merveilleusement bien avec les quelques pauvres larmes qui perlaient sur ses joues. Erin était une femme forte, mais aussi sensible. Il était rare de la voir gémir ou grincer des dents. Sourire pour cacher ses failles, ses faiblesses. C'était à cela que se résumait son quotidien. Elle avait honte. Honte de se montrer si vulnérable en cet instant de désarroi. « A la mémoire de Georgia Applegate », pouvait-on lire sur une des banderoles tristement dressées. Georgia ou cette sœur qu'elle avait tant haït durant des années. Malgré toute la haine qu'elle portait à son égard, Erin était triste de lui dire adieu. Elle lui en voulait, certes, mais cette épreuve de deuil était simplement affligeante. Elle ne supportait pas de voir sa mère pleurer ou encore son père contenir ses larmes. Ils avaient perdu un de leurs bébés. Heureusement, il en restait encore trois sur les quatre pour compenser la douleur. Mais, la disparition de l'aînée avait ouvert une plaie qui n'était pas prête de se refermer de si tôt. Erin essayait tant bien que mal de se remémorer les quelques instants de joie qu'elles avaient partagé. En vain. Elle se souvenait seulement du jour où elle avait appris que Georgia était atteinte d'un cancer. Le premier jour d'une longue période de dépit. Puis, en réalité, elle ne tenait pas réellement à se repasser ces images de bonheur dans sa tête. Son subconscient l'en empêchait. Non, il était préférable de lui en vouloir. Lui en vouloir de les avoir tous fait souffrir à contre cœur. « Tu nous gâches tous la vie. », se souvenait-elle lui avoir dit. Des paroles non mesurées qui, en un instant, avait passé le cap de pensées à celui de dires. Malgré toute cette rancune qu'elle se forçait à ressentir, Erin la regrettait. Elle l'avait aimée, et elle l'aimerait sûrement à jamais. Mais, les faits étaient réels, et elle les avait quittés. « Apporte-leur du vin, ma fille. », déclara son père en désignant du doigt les nombreux invités. C'était une tradition chez les Applegate. Se montrer serviable même en temps de dépit. Erin hocha doucement de la tête, avant de se faire embrasser le front par son géniteur. Si seulement il le savait. Si seulement il avait entendu les dernières paroles qu'elle avait échangé avec la défunte. Il l'aurait exécrée. Il n'aurait plus oser la regarder. Il ne l’aurait plus jamais appelée « ma fille ». Au fond d'elle, Erin avait honte. Elle culpabilisait de s'être montrée si peu gratifiante. Elle aurait dû être là pour elle, la soutenir, lui apporter de la chaleur, du réconfort. Non, au lieu de cela, elle s'était contentée de lui en vouloir pour un crime dont elle n'était même pas coupable. « Je suis désolée, papa. » Elle plongea son regard dans le sien avant d'afficher deux grands yeux bleus humides. « Je suis vraiment désolée. » Si seulement il savait pour quelle raison elle demandait réellement pardon.

Citation :

ZOLA JESUS ~ SKIN AND TUMBLR.

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« Jules Mahone, enchanté. » Il tendit sa main à la jeune femme, encore déboussolée. Erin venait de vivre les pires instants de sa vie et cet homme était là, plein d'enthousiasme, à essayer de la charmer. Attitude complètement déplacée. « Femme aigrie, désenchantée. », rétorqua-t-elle en n'attrapant pas ce qu'on lui tendait. La jeune femme venait tout juste d'assister à l'enterrement de sa sœur aînée. Le moment n'était pas convenu pour ce genre de choses. Le genre de choses auxquelles son interlocuteur s'attendait. Julian ne put se contenir de sourire à sa remarque. La jeune femme avait de la répartie, c'était bon signe. Il aimait cela. Les femmes qui avaient du répondant. « J'interviens au mauvais moment ? », demanda-t-il sans réelle attente de réponse. « J'osais pas te le dire. » Elle lui adressa un sourire narquois qui sonnait plus comme un 'va te faire foutre, connard' qu'autre chose. Mais à son grand dam, le jeune homme vint s'installer auprès d'elle. Il commanda deux shots de vodka, dont un qu'il lui tendit. « J'ai pas besoin d'un Roméo pour me commander à boire. Je suis majeure et vaccinée. », rétorqua-t-elle. Il ne semblait pas comprendre que sa présence la gênait. Non, il restait planté là, à la regarder et à sourire bêtement à chacune de ses remarques. « Rassurant. » Erin lui lança un regard noir. Pourquoi était-il encore là ? « Écoute-moi bien, mon petit. Tu peux rêver si tu crois que je vais finir dans ton lit, ce soir. », dit-elle en le pointant du doigt. La jeune femme n'avait, pourtant, pas pour coutume de prendre un ton si agressif lorsqu'elle parlait à des inconnus. Le bel apollon s'approcha de son visage avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Outrée, Erin le repoussa avant de claquer la paume de sa main contre la joue du beau brun. « T'es un grand malade, va te faire soigner. », renchérit-elle avant de quitter le bar. La jeune femme arpentait, désormais, les rues de New-York à la recherche d'un hôtel assez luxueux pour passer la nuit. Non pas qu'elle aimait cela, le luxe. Non, ce terme lui donnait, simplement, un sentiment de protection. Comme si le fait de dormir dans un hôtel cinq étoiles la préserverait du grand méchant loup. « The Ritz-Carlton », put-elle lire sur la devanture du bâtiment. La belle brune pénétra les lieux, avant de demander une chambre. Elle était assez fortunée pour se le permettre. La nuit passa aisément avant que l'aube ne vienne la réveiller. Prête à quitter les lieux, et rassasiée de cette nuit de confort, la jeune femme se dirigea vers le hall par lequel elle était passée la veille. Quelle ne fut sa surprise lorsqu'elle entendit derrière elle un strident « Monsieur Fitzgerald ! » et qu'elle découvrit le visage de son prince pas trop charmant de la veille. Tout vêtu d'Armani, il ne ressemblait en rien au goujat qui l'avait "apprivoisée" quelques heures auparavant. La jeune femme lui lança ce même regard noir. « Mahone, Fitzgerald. Hmm, ça ne serait pas plutôt monsieur bobards ? », lui dit-elle avant de disparaître du paysage. Si seulement elle avait su, à ce moment-là, que cet homme qu'elle avait pris de haut allait devenir son fiancé quelques mois plus tard.

Citation :

AND TUMBLR.

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« Tu as honte de moi ? » Julian releva brusquement la tête. Il arqua un sourcil pour lui montrer à quel point ses paroles étaient absurdes. « Tu pèses pas tes mots avant de parler, Erin ? » La jeune femme se contenait de pleurer. Malgré les maintes occasions qu'il lui avait donné pour le faire, elle n'avait jamais versé une seule larme en sa présence. « Tu ne réponds pas à ma question. », affirma-t-elle. La jeune femme restait immobile, comme si le simple fait de bouger allait la pousser à faire ce qu'elle détestait le plus: pleurer. Julian passa ses mains sur son propre visage, avant de plonger son regard dans celui de son interlocutrice. « Bonne nuit. », soupira-t-il avant de se faufiler sous la couette. Erin, quant à elle, resta assise au bord du lit à l'affût d'une parole qui viendrait confirmer ou non ses soupçons. Ou ses certitudes. Chose qui n'arriva pas. Elle attendit, donc, paisiblement qu'il daigne éteindre la lumière pour laisser couler les quelques larmes qu'elle s'était contenue de verser. La jeune femme souffrait. En silence. Comme si un seul gémissement de sa part allait la trahir. Elle laissa quelques minutes défiler devant elle avant de se décider à le rejoindre. La nuit allait être longue, elle le savait. Pourquoi n'avait-il pas répondu à sa question ? Pourquoi s'entêtait-il à dériver sur d'autres sujets lorsqu'il s'agissait de parler de leur relation de couple ? Elle souffrait de ce manque flagrant d'amour. Le réveil sonna. La jeune femme peinait à ouvrir les yeux. Elle n'avait pas assez dormi. Elle allait devoir user de maquillage pour dissimuler les quelques défauts qui étaient apparus sur son visage, pourtant parfait, durant cette ardente nuit. De plus, sa journée allait être, comme à son habitude, mouvementée. Au programme, déjeuner en famille et conférence à l'hôtel. Le Ritz-Carlton. C'était là que travaillait Julian. Il était haut placé dans cette société familiale que dirigeait son oncle, Charles Fitzgerald Sr. Julian considérait ce dernier comme un second père. C'était lui qui l'avait pris sous son aile après le décès de son géniteur. « J'ai quelques affaires à régler, tu me rejoins là-bas ? », dit-il en déposant un baiser sur son front. Une question qui sonnait bien plus comme un ordre qu'autre chose. Erin eut à peine le temps d'ouvrir la bouche que Jules avait déjà quitté la pièce. La jeune femme resta un moment allongée sur le lit, avant de quitter, à son tour, la pièce. Elle rejoignit la salle d'eau. La belle ne s'était pas encore remise de la nuit passée. Son impassibilité, son manque d'honnêteté. Tout cela commençait à peser. Ils étaient sensés se marier à la fin de l'été. Comment allait-elle pouvoir continuer de vivre avec un homme qui se montrait si vide d'émotions avec elle ? Peu importait. Elle l'aimait, c'était le principal. Atténuée, la jeune femme entra doucement dans la baignoire. Son corps frissonna au contact de l'eau brûlante qu'elle avait fait couler un peu plus tôt. Elle avait quatre heures devant elle pour se préparer. Et, elle en passa deux dans la salle de bains. Une fois lavée, maquillée et coiffée, la jeune femme se dirigea vers sa garde-robe. Elle trifouilla dans ses vêtements à la recherche d'une tenue assez classe pour agrémenter son corps parfait. Elle en sortit finalement une robe noire qui dissimulait assez bien son tatouage sur l'omoplate. Sa future belle-famille blâmait ce genre de choses qu'elle qualifiait de provocantes. Erin était déjà perçue comme une femme vulgaire et aguichante par les Fitzgerald. Elle ne voulait pas faire davantage parler d'elle. C'était d'ailleurs de là qu'avaient commencé ses conflits d'avec Julian. Elle faisait honte à la famille. De par sa façon d'être, de par sa façon de s'habiller et de se comporter. Du moins, c'était les propos qu'ils tenaient à son égard. Mais avaient-ils réellement chercher à la connaître ? Selon eux, Julian ne s'était arrêté qu'à son physique bien plus qu'avantageux pour la demander en mariage. Ils la pensaient vide et bête. Pourtant, il en était tout autre. Elle était intelligente, polie et cultivée. « Bonjour. », dit-elle en arrivant au restaurant. On lui adressa quelques regards. Le déjeuner promettait d'être long.